Auto-gestion ou auto-catastrophe ?

Comment déploie-t-on des solutions à impacts au bénéfice des filles et des femmes de Ndiaganiao au Sénégal ? (Épisode 3)
1 avril 2024 par
Walalma Senegal
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👷🏾‍♀️ Comment déploie-t-on des solutions à impacts au bénéfice des filles et des femmes de Ndiaganiao au Sénégal ? (Épisode 3) 🛠️

À Soussoum (commune de Ndiaganiao au Sénégal), nous avons découvert une histoire classique de moulin à mil en panne. 🚧

❓ Personne ne se souvient du nom de l’organisation ou du programme international qui a mis en place ce bâtiment et ce moulin, qui ont été abandonnés moins de 3 mois avant leur inauguration. 😞

Laissé en gérance à 3 associations de femmes du village (des GPF - Groupements de Promotion Féminine), issues de 3 quartiers du village, ce moulin à mil a connu les péripéties classiques de la plupart des moulins de nos villages.

Après la mise en place d’un modèle logistique pour acheter et faire venir le carburant (diesel) depuis un revendeur clandestin de Ndiaganiao Escale (à 7 km de Soussoum). ⛽

Après la désignation de responsables et de la clé de répartition des revenus issus de la vente de service du moulin, tout se passait correctement…

Jusqu’à la 1ère panne évidemment… 🤦🏾

Le carburant était peut-être de mauvaise qualité, l’utilisation du moulin ne s’est peut-être pas effectuée de manière correcte, ou peut-être pour une raison que tout le monde ignore... le moulin s’est arrêté. ⛔

📝 Après une recherche de solution et la transmission d’un devis assez salé par un technicien de la commune, les GPFs ont déclaré qu’ils ne pouvaient pas prendre en charge ces réparations, car la panne avait eu lieu un jour, où l’utilisation avait été gérée par un autre GFP. 💸

💢 La tension est montée, les noms d’oiseaux ont circulés, des histoires qui n’avaient rien à voir dans cette affaire ont refait surface, tout le monde a voulu s’en mêler…bref il a été décidé d’un commun accord de laisser le moulin là où il est, et que c’était mieux pour tout le monde… 🤝

Et les femmes sont reparties à leurs pillons et à leurs allers-retours à pied ou en calèche jusqu’à Ndiaganiao pour aller utiliser le service d’un meunier. 🎭

Malheureusement ce scénario ne s’est pas produit seulement à Soussoum, mais dans à peu près tous les sites, où des carcasses de moulins et de bâtiments sociaux ont été offerts en auto-gestion totale aux populations locales. 😱

C’est en partant de ce constat, qu’à Nadji.Bi Sénégal nous avons décidé de changer la donne en développant une infrastructure matérielle et digitale, permettant une gestion apaisée des centres de service pour les femmes du monde rural, que nous avons appelées Walalma.

💡​ Une solution solaire et durable, #MadeinSenegal 🌞​

Restez connecté pour la suite de cette magnifique histoire Walalma 🚀

Walalma : un projet Nadji.Bi Sénégal, dont le "centre solaire connecté au service des femmes du monde rural - Walalma 2" de Soussoum a été cofinancé par l'Agence des Micro-Projets de l'ONG La Guilde et par l'Association Argonne-Manengouba

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Walalma Senegal 1 avril 2024
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